Mariage
Animation créée en juin 2001, à partir de prises de vue en photo numérique – dans notre appartement – et envoyée comme faire-part électronique pour notre mariage.
Cultissime
Ecrit et réalisé en deux nuits blanches, « Sang mobile » est un court-métrage de 3 minutes tourné en DV pratiquement sans budget. La distribution ne comporte aucun acteur connu.
Sang mobile est un clin d’oeil à l’histoire des films d’horreur indépendants des années 70. C’est un court-métrage réalisé avec des bouts de ficelles, monté et post-produit sur ordinateur personnel. Un hommage à Ed Wood et à Sam Rami.
Présenté au festival de CaméraVidéo, au festival des Films très courts de la ville de Paris. Il n’a remporté aucun prix.
SANGMOBILE (2001) – 3 mn couleur
Une production d’Olivier Marre avec la première apparition de Olivier Marre, Sophie Rousseau et Emmanuel Robert.
Voir le site officiel du film
L’appareil photo reflex
Un projet en cours sur un site ou un CD-Rom d’apprentissage de la photographie. Règles de composition, techniques de la prise de vue, laboratoire numérique.
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Bonne année 2001
Pour les voeux de la nouvelle année 2001, nous n’avions envoyé que des faire-part électronique. La souris permet de découvrir le mur de facettes pour faire apparaitre le texte et le chiffre 2001.
Visite virtuelle au Louvre

Un film co-réalisé par Stéphane Bezombes et Yacine Aït Kaci.
Production exécutive : Les films d’Ici.
Le tournage du pilote. 12 mai 1999
Première rencontre entre une équipe de tournage de film (Les films d’ici) et une équipe de production multimédia (Montparnasse multimedia). Il a été convenu avec le musée du Louvre que nous aurions l’autorisation de tourner dans le musée, tous les mardi – jour de fermeture – de mai à juin. Les choses se passent bien, nous trouvons rapidement un langage commun : nous admirons tous le musée vide et nous voulons faire partager cette sensation au public. D’emblée, la référence aux maîtres du travelling est dans toutes les têtes (Alain Resnais).
Les premiers déplacements de caméra dans la salle des Caryatides sont fébriles; nous rencontrons assez peu de difficultées techniques (ce qui nous trompera par la suite sur le plan de travail, mais bon…). Au cours de la journée nous réalisons l’un des plus beau plan du DVD-Rom.
La lumière
Il ne fait pas toujours beau au mois de juin à Paris.
Ce jour là, nous avions prévu de filmer la cour Puget, dont la toiture est constituée d’une immense verriere. Pour ne pas fixer sur la pellicule une lumiere trop grise, Jérôme – le chef opérateur – propose de modifier le plan de tournage et de continuer dans une autre salle sans fenêtres.
La Vénus de Milo
Un premier reperage avait permet d’évaluer la complexité du tournage: j’avais décidé de tourner complétement autour de la Vénus de Milo – une des oeuvres les plus emblèmatique du Louvre – en utilisant le principe du travelling circulaire. Sur place nous nous sommes rendus compte que le mouvement allait nécessiter l’utilisation du travelling sur chariot d’un diamètre de 12 mètre, la barrière de protection étant trop proche de l’oeuvre pour s’approcher plus. Un éclairage compensé est necessaire pour eviter le contre-jour trop flagrant.
Nous avons alors décidé de revenir tourner un autre mardi, avec un materiel plus approprié et sommes repartis tourner une autre salle.
Le transport
Le transport du matériel de tournage dans les salles peut prendre jusqu’à une heure et demi. Aucune place n’est laissé à l’improvisation et toute modification du plan de tournage nécessite l’approbation des responsables du musée. De toute manière, un gardien est présent toute la journée avec nous.
Le matériel de tournage est parfois très lourd (plus de 100 kilos !). Fort heureusement, les gardiens connaissent leur musée par coeur et selectionnent les chemins minimisant les dénivelations entre les salles et employant un maximum d’ascenseurs.
Que montrer dans le film ?
Le même dilemne est posé tous les jours, lorsque nous découpons les plans de tournage. Si nous nous approchons trop des oeuvres d’art dans le mouvement de camera, la salle disparait. A l’inverse, si nous filmons la salle au grand angle, les oeuvres paraissent minuscules. Faut-il filmer les oeuvres plutot que les salles ?
Je considère pour ma part que les oeuvres s’observent dans une autre partie du DVD-Rom, celle contenant les fiches audiovisuelles. Donc, dans ce film il s’agit de filmer les salles, ou plutôt les oeuvres en situation dans les salles du musée.
La Vénus de Milo (bis)
Nous retournons à la salle de la Vénus de Milo. Entre temps, celle-ci a été déplacée par les conservateurs pour permettre d’effectuer des travaux dans la salle qui l’abritait. Nous n’avons pas été tenus au courant.
Nous faisons contre mauvaise fortune bon coeur, en nous appercevrant que notre travelling circulaire s’adapte parfaitement au nouveau lieu. L’effet voulu est de tourner autour de la statue en premier plan assez lentement tandis que l’arrière plan s’échappe beaucoup plus rapidement. Utilisation d’un objectif grand angle est indispensable.
Le passage le plus délicat dans le travelling circulaire: le passage de la Vénus en contre-jour. Les deux assistants lumière – Thomas et Felixio – tiendront chacun un projecteur dirigés à 45° de part et d’autre de la camera pendant la prise de vue de manière à déboucher les ombres sur la statue. Le trucage est invisible à l’image.
Découpage des travellings
Dans les Appartements d’Anne d’Autriche, ou sont exposés les plus belles pieces de la statuaire Romaine, nous avions pensé utiliser un travelling avant de 20 mètres. Malheureusement, au centre de la salle, au niveau des colonnes, le sol en marbre présente des irregularités qui necessitaient un calage trop précis des rails. En définitive, nous découpons le travelling en deux parties, ce qui nous permet de consacrer un peu plus de temps à l’éclairage de la pièce.
La salle des Etats
Un jour de tournage particulièrement délicat. La salle des Etats, où est exposé le plus celébre tableau du Louvre – du monde ?- La Joconde, de Léonard de Vinci est pratiquement infilmable. L’oeuvre est exposée derière une cage de verre pour la protéger des flashs et des éventuelles agressions des visiteurs.
Hors de question pour l’équipe de tournage de retirer la vitre blindée ou de laisser les projecteurs allumés pendant plus de quelques secondes. Les prises se répetent et nous ne sommes jamais satisfaits du résultat. Après une ultime tentative de poser un drap noir de 4m.x3m. pour éviter les reflets (hors champ sur la photo), nous allons employer deux mouvements de caméra : un travelling latéral et un zoom.
Ici, des employés du musée nettoient la cage de verre entre deux prises de vues.
Les trucages
Afin d’éviter les reflets trop accentués sur les objets sombres, nous posons sur le sol un réflecteur en polystirène, de manière à éclairer indectement la statue, en diffusant la lumière du projecteur. Ici, le moulage en bronze du Lion au serpent dans la cour Puget.
Crédits photos : Yacine Aït Kaci
New-York 1999
New-York, c’est un peu la ville légendaire. La ville où l’on peut projeter ses rêves et sa mythologie personnelle: un décor inimitable, une crasse photogénique de jour comme de nuit, une véritable âme de cinéma. Y ont tourné tous mes idoles : Allen, Scorsese, Cassavetes. Et sans compter les artistes underground dont j’ai découvert toute la modernité pendant mon adolescence. Pendant des années, je n’ai pas eu besoin de visiter New-York tant elle me paraissait à la fois familière et fantasmée. New-York est sans aucun doute la ville que j’ai le plus imaginée.
Nous avons repoussé deux fois ce voyage, pour des raisons professionnelles. J’ai tellement remis à plus tard mon billet d’avion que je ne trouve même pas le temps de me réjouir confortablement. La transition est brutale. Tranchante.
Il me semble avoir cligné des yeux une seconde et me voilà à New-York. En débarquant de l’avion, je ne réalise pas vraiment où je suis.
Taxi jaune. Depuis l’aéroport, nous roulons d’interminables minutes sous un tunnel opaque. « This is Manhattan« , nous balance le chauffeur de taxi en débouchant sur Canal Street…
On débarque nos bagages dans la rue. Et là c’est le choc. Tout d’abord les sirènes. Ensuite la présence immense et rassurante des immeubles de chaque coté de l’avenue. Puis la sensation de disparaître dans la tendre indifférence de la ville.
Rapidement, il nous faut nous trouver l’itinéraire pour nous rendre à l’appartement que nous sous-louons. On s’arrête dans une cafétéria pour souffler un peu. Et on repart stimulé par le café après avoir observé les habitués du lieu, la tête qui bourdonne de projets. Au coeur de celle que je croyais trouver en effervescence, je trouve une ville étonnament sereine. Totalement en paix, presque reposante par rapport à Paris.
Central park est un havre de paix. Une sorte de bois sacré. Le climat fluctue énormément. Après quelques heures d’errance dans le quartier, le froid Canadien fait sa première apparition… Il nous faut rentrer à l’appartement.
Photographies prises en octobre 1999.
Appareil : Canon AE-1 objectif 50mm – pellicule Kodak TN160 tirage croisé