Le musée démocratique

Il est indiscutable que nous sommes à un tournant de l’usage d’internet comme outil relationnel et social.

Les pratiques et les usages des nouveaux services du web 2.0 (blogs, communication horizontale, contenus générés par l’utilisateur, applications web, mashups…) sont en rupture avec les modèles traditionnels de marketing et de médiation culturelle. Une des conséquences sociologiques de ce changement est qu’en permettant de rendre publique la production personnelle, le réseau crée de nouvelles articulations entre le musée et l’individu et le musée et les groupes sociaux.

Le Bar Séduire
Le Bar Séduire

La force d’un musée ne se résume pas uniquement à ses collections, ni à son bâtiment, mais également à son public. Ce dernier peut maintenant se réunir, échanger, collaborer, partager sur l’espace public numérique qu’est devenu internet. Et de plus en plus. Sans contrainte temporelle et géographique, ce public est également beaucoup plus hétérogène. Il faut donc repenser l’accueil du musée numérique en l’adaptant au public le moins favorisé, à ceux qui sont peu touchés par la culture muséale.

Tandis qu’une autre partie du public (la classe plus « créative ») est de plus en plus exigeante, volontaire, participative et désire être acteur de sa vie. C’est un mouvement qui se généralise à tous les niveaux de la société occidentale contemporaine (école, politique, médias,…). On ne peut plus penser l’offre culturelle comme avant.

2 commentaires

  1. article d’elisabeth caillet dans techoly review

    le musée 2.0 j’en reve mais l…….. les experti muséorgraphiques et de la conservation ? qu’en penses t’il ?

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